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24 août 2015 1 24 /08 /août /2015 02:13

   Trop top génial, et surtout « il n’est de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir »... Ainsi pendant le mois d’Août La Libre Belgique sortait chaque samedi un supplément spécial « les escrocs » et une semaine ils parlèrent d’une arnaque qui a mis au moins un an à être connue et acceptée en tant que telle par ses utilisateurs : le fameux Bitcoin.

   Bitcoin, qu’était-ce ? Une monnaie résolument anticapitaliste, antisystème, tournant sur internet et rien que via le net. Une monnaie numérique alternative aux paiements via PayPal et cartes bancaires dans laquelle ont dû sombrer pas mal d’Anonymous et qui permettait d’acheter sur le net des « points » ou « bonus » pour grimper de niveau dans tel ou tel jeu vidéo. Du moins au début, puisqu’avec le temps et la confiance acquise en cette monnaie elle permettait d’acheter des contenus concrets multimédias (musiques, vidéos, photos artistiques) puis, plus tard encore, du concret bien matériel à se faire livrer par des services postaux.

   Quelques détails auraient dû attirer l’attention des alternatifs qui s’y sont laissés prendre. D’abord je ne pouvais, avec le bitcoin, n’effectuer la transaction que dans un seul sens : de la monnaie réelle (dollars, euros, etc.) vers les bitcoins. Le retour en arrière était tout simplement impossible. Ensuite, à quelle chose réelle était liée le bitcoin ? Toute monnaie sérieuse, et aussi alternative soit-elle, doit être liée à quelque chose de quantifiable et vérifiable. Ainsi le SEL est-il lié au temps de travail ou de service rendu, pour parler d’une monnaie alternative qui date d’il y a longtemps.

   La réalité était tout simplement que le bitcoin n’était lié à rien, sinon aux euros reçus. Plus son créateur et unique gestionnaire recevais d’euros, plus il créait des bitcoins et les distribuait.

   Quand on sait ça, on a compris le fond de l’arnaque : le créateur des bitcoins récoltait les euros et les dollars avec lesquels il s’achèterait bientôt un coin d’île et une villa grandiose, il donnait en échange des bitcoins dont tu ne pouvais pas obtenir remboursement et dont tu ne savais pas vérifier la valeur réelle.

   Jusqu’au jour où le bitcoiner a été trop gourmand : il voulut non seulement arnaquer les petits bourgeois (ce qui est facile) en leur vendant sa monnaie alternative et numérique, mais il voulut aussi arnaquer les gros bourgeois en introduisant le Bitcoin en bourse !

   Après des débuts en bourse total délire (le bitcoin faillit dépasser la barre des 200 US$ l’unité), les autorités de régulation se sont posés quelques questions et, paf !, quelques 300 millions de dollars définitivement évaporés dans la nature fut le bilan de l’enquête.

   Le plus beau dans tout ça, c’est pas l’histoire du Bitcoin. Non. C’est qu’une semaine après avoir sorti ce supplément sur l’arnaque au Bitcoin, La Libre Entreprise, titrait sur l’extraordinaire opportunité de développement économique offertes par les monnaies alternatives en ces temps de crise...

   Euh, vous croyez que si moi, petit imbécile pas assez gourou, je me mets sur la Place Flagey et décide de mettre en vente pour 1 € pièces des bouts de papiers imprimés nommés disons « flageoley » qui permettraient d’acheter des radis bios cultivés dans les jardins d’Ixelles et d’Etterbeek, et bien vous croyez qu’on me l’achètera cette monnaie alternative ?

   Non, car je suis pas assez gourou. Pourtant ça marche !!!

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12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 20:02

Le 8 juillet 2015 cela fera un an que je mixe avec le même logiciel... Mais je n'ai pas su attendre cette date avant de réaliser le mix anniversaire.

Il s'agit d'un mix Indie Dance (Dance Indé)/ Nu Disco (NuDisco), joyeux et euphorisant pour commencer bien le week-end après une semaine chargée ou, voire, vide.

Ce style de musique je l'ai découvert par hasard: j'avais de sérieux doutres quant à sa qualité mais force m'a été de reconnaître que c'est du sacré bon son.

Téléchargeable à partir du 8 juillet, pas avant, mais écoutable dès maintenant.

La playlist est ici: http://1drv.ms/1L2hqF7

Sinon je dispose désormais d'une page dédiée FaceBook: http://www.facebook.com/beelectrowithTownGround

 

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 03:41

Cela faisait longtemps déjà j'écrivais un article sur Richie Hartness, DJ et "accessoirement" patron du label Untitled Music Records. Force était de reconnaître que depuis ses mixes "Best Of 2014", il s'était soudainement engoué pour ce qu'il nommait "deep tech", à notre grand désarroi. Apparemment je n'ai pas été le seul déçu par ce changement de cap puisque depuis déjà quelques mois (au moins un mois ou deux) et bien Richie Hartness en est revenu à la bonne Deep House, abandonnant sa manie pour la boîte à rythmes + vocals dans un style assez minimaliste il faut le dire.

Bref Richie Hartness, l'un des tous premiers précurseurs au niveau mondial de la Deep House et de sa popularisation, en revient aux fondamentaux même si ceux-ci ont évidemment bien changé depuis trois ans maintenant que j'écoute ce style de musique.

Mais avant tout il faut savoir ce qui différencie la techno (donc la "deep tech") de la House (donc la "deep house"). Ce n'est pas, contrairement à ce que beaucoup de jeunes qui n'ont pas vécus la transition et donc n'ont jamais eu la chance d'entendre de la House dans les années 1980 croient, la présence ou non de lyrics, de vocals, qui différencie les deux styles.

Disons que la Techno c'est le rythme sans rien d'autre alors que dans la House il peut y avoir du rythme mais la présence de lignes mélodiques est indispensable. Voici donc ce qui distingue également la deep tech de la deep house. Lyrics ou non.

Par ailleurs, présente pourtant depuis bien vingt ans sur les médias d'abord alternatifs, la deep house devient très tendance et très select. Sans doute parce que niveau "musiques répétitives", elle innove et est plus cool, plus relax, plus happy, plus joyeuse, plus remplie de sentiments que la techno.

Souvent je me dis que si les afficionados de musiques répétitives passaient dans les Raves, les "multi-sons" comme on les nomme en France, de la deep house ce serait plus logique d'abord car cette musique se marie bien avec la nature, bien plus que la techno de machines industrielles, et qu'ensuite cela pourrait faire aimer la musique électronique à toute une génération qui n'en a jamais goûté et qui n'est pas seulement composée de "vieux" mais aussi de biens plus jeunes nourris à la sauce Star Ac' et The Voice

Bref, célébrons le grand retour du pionnier du genre, Richie Hartness, par trois mixes incontournables: son premier signant le retour aux fondamentaux (UM 227), son UM 229 qui persiste et signe dans le grand retour, puis lorsqu'il le publiera en public version le UM231 que je trouve être un mix extraordinairement bien foutu.

 

Et j'en profiterai ici pour placer mon dernier mix, Deep House mais recherchant la fidélité à la Old School sans vraiment y parvenir totalement.

En fait je voulais faire quelque chose de plutôt Outzone, tout en racontant une histoire, et de fait dès le 1er titre ça raconte une histoire en anglais et en français.

Sans oublier "le badge" à avoir...

 

Pin "deep house" designed by Town Ground (myself)

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24 mai 2015 7 24 /05 /mai /2015 05:16

Est-il possible d'inclure de la pop française dans un mix Deep House? Voilà bien une question qui m'aurait fait rire moi-même avant que je n'écoute quelques nouveaux titres deep-house et chillout et que, dans un drôle d'éclair d'inspiration, je ne me dise «mais dis donc ça ça irait bien avec quelques tubes de Serge Gainsbourg».

Mais il est vrai qu'avec Serge Gainsbourg, surtout à son époque Gainsbarre, l'orchestration est mi-acoustique mi-électro et que donc tout est possible.

Mais c'est surtout avec la Deep-House que tout est possible. Ainsi n'ai-je pas déjà entendu un extrait du discours de Martin Luther King "I Have a Dream" inclu dans un mix Deep House? Et ça allait très bien. Ou bien du saxophone de bon vieux Jazz. Là aussi ça allait très bien.

Ce qui compte est de rester dans le ton et dans le sujet.

Bref, soyons fous me suis-je dit, et j'ai réalisé un mix Deep House incluant quelques morceaux de Serge Gainsbourg (pas trop quand même, juste ce qu'il faut). C'est donc "Love on the Mix" (titre inspiré du Love On the Beat de Serge Gainsbourg et qui est inclu dans ce mix).

Lien: https://soundcloud.com/lbph/love-on-the-mix-the-holy-house-8 un mix très orienté love évidemment (ben oui quoi, comment faire autrement avec Serge Gainsbourg?).

Pour des oreilles francophones ça plaira pour le texte, pour les anglophones ça plaira pour la bizarrerie mais aussi pour le texte car ses textes sont très connus en Angleterre (Jane Birkin oblige) et même aux USA!

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 03:56

Comment s'offrir une soirée cool quand on a pas le sou (ni le look requis) pour sortir en boîte? Chez soi évidemment. Pour moi c'est tout seul, mais quelques-uns pourraient avoir la chance d'inviter de bons amis et même, mais plus rarement encore, de bonnes amies.

Vous allez aussitôt m'objecter que chez soi on ne peut pas faire trop de bruit, on ne peut pas mettre la sono à fond, sinon c'est police dans dix minutes. Oui, mais justement c'est là tout l'intérêt. Avez-vous déjà vu sur YouTube ou à la télé des vidéos tournées en boîtes de nuit? Franchement le son est tellement fort que même en se parlant de bouche à oreille il faut crier... Pas très pratique, avouez-le. En plus, chez soi on peut fumer tranquille.

Evidemment il faut un ordi, mais l'investissemnt est de environ 200 € pour un bon ordi d'occase sinon cela descent jusqu'à 150 € s'il est basique. Ensuite niveau internet pas besoin de connexion illimitée et la plus rapide possible.

Personnellement j'ai un forfait internet minimum qui me revient à 24,95 € / mois. Il est minimum mais permets déjà de véhiculer jusqu'à 100 Go par mois (je dépasse rarement les 15 Go). D'accord sa vitesse est lente mais est néanmoins amplement suffisante même pour regarder des vidéos. Ceux qui veulent de la vitesse oublient souvent que d'abord leur propre ordinateur et ensuite leur antivirus ralentiront très fortement cette vitesse acquise à prix d'or... pour rien!

Mais première chose à savoir: un plan YouTube est le pire que vous pourriez faire; il n'y a pas plus nul niveau ambiance.

Bon, il est temps de débuter la soirée.

D'abord la pré-party... Là ça se passe à la radio. Bon, entre nous, vous connaissez une radio francophone (sur Bruxelles en tout cas) qui passe deux heures de mix DJ en musique électro (House, Dance, Funk, R&B) en continu et sans publicité? Moi non!

Donc on optera pour une station flamande. Pour Bruxelles la meilleure reste MNM (pour ce qui est du vendredi soir et du samedi soir de 22h à minuit, juste entrecoupé de 4 minutes d'infos à 23h). On l'écoutera soit à la radio sur 88.3 FM à Bruxelles soit sur internet sur www.mnm.be .

Le mix y est assuré par des DJ pros dont certains travaillent pour des boîtes de nuit vraies de vraies.

Après la pré-party, la party elle-même. Et là c'est chacun selon ses goûts.

Je recommanderai spécialement une bonne plateforme, pas seulement électro d'ailleurs (y a de la hip-hop, du rock, de la pop, etc.), mais qui assure pas mal niveau électro. On y trouve notamment des mixes DJ de bien meilleure qualité que les miens, faits eux aussi par des DJs pros.µ

Cette plateforme? SoundCloud évidemment!

Bon c'est en anglais, mais en gros ça fonctionne via le boutton "Search".

Que recommander comme recherche? Qu'y trouve-t-on?

Et bien figurez-vous que vous trouverez même David Guetta! Et oui, il possède une page sur SoundCloud et il y a là plus de 8 heures de mix dancefloor commerciale. Si c'est ce que vous aimez bien évidemment.

Plutôt House que Dance? Alors sans conteste A.K. Steppa (avec ou sans points je sais plus) est le DJ qu'il vous faudra. C'est un britannique qui travaille même de temps à autres à Ibiza... Bon là y a pas photo, vous serez comme un vrai V.I.P.

Enfin, il faut bien finir la soirée avec une after-party qui joue les prolongations. Et bien ça se passe chez untitledmusic avec Richie Hartness, un gars de Nouvelle-Zélande qui possède son label et aime faire des mixes environ une fois par semaine qu'il laisse sur sa page SoundCloud.

Là l'ambiance est plutôt Deep-House (mais a souvent été Deep-Tech en 2015).

Sinon, pour les alternatifs, on n'hésitera pas, tant pour la party elle-même que pour l'after, à aller voir du côté de Jayrock et Instafunk (toujours sur SoundCloud) pour un son un peu plus électro-funky ou groovy...

Bon sinon j'ai entendu récemment parler de la plateforme MixCloud mais n'ai jamais été encore la visiter... À mon avis ça doit aussi valoir la peine d'autant que là c'est sûr il n'y a que des DJs Mixes.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 18:20

Voici mon premier EP contenant trois versions de "The DreadSick" (l'effroyable malade). En fait j'aurais dû le nommer "I DreadSick", car le DreadSick Blind (l'effroyable malade mental) dont il s'agit et bien c'est moi...

Première version, le mix original; seconde version l'instrumental et troisième version le "Popcorn" remix.

En fait ce n'est pas de la Popcorn pure, c'est plutôt de la Downtempo (les deux premières versions sont à 122.00 BPM et cette troisième à 89.48 BPM) à la sauce semi-popcorn. En effet, les vocals sont dans les basses alors que la musique, elle, est bien dans les aigüs.

Mais enfin c'est surtout intéressant pour le côté humoristique, bien que niveau mélodies et rythmes ça assure aussi.

Bref à retrouver au lien ci-dessous:

https://soundcloud.com/lbph/sets/the-dreadsick-ep

 

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 04:42

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Mise à jour du 30/04/2015:

Il faut que j'explique un peu plus en avant ce qui me plaît dans cet album, en quoi il est original et sort des sentiers battus et rebattus, finalement en quoi il convient de l'acheter et de l'écouter en entier plutyôt que de se contenter des extraits qui passent à la radio (et limités souvent à l'ultime et dernier titre de l'album: Les chansons de l'innocence).

Il y a un cheminement, un fil conducteur, dans le déroulé des 11 titres du premier CD. Ce n'est pas vraiment un "album concept", mais ce pourraît néanmoins bien en être un.

C'est un roman. Quel type de roman? Noir bien sûr (Diskönoir oblige) donc un polar ou un roman d'espionnage. Mais bien plus polar en fait. Mais pas un polar sanguinolant, un polar mixé avec une quête initiatique.

Oui, c'est ça, Les chansons de l'innocence retrouvée racontent une quête polaristique faite de polaroïdes.

Il y a une introduction: Le baiser du destin, la présentation d'un personnage (est-ce un serial lover ou un enquêteur des stups?): L'homme qui marche, un personnage, héros de cette quête initiatique qui le mènera dans toute sorte d'histoires et de constatations philosophiques sur lui-même avant d'en arriver au but même de cette quête: la Disco, la vraie, celle avec boules à facettes, lumières flashes et danseuses (travestis?)...

Certes un polar sans meurtres, sinon de sa bêtise personnelle.

Voilà la raison essentielle qui m'a fait flasher sur cet album, c'est vraiment un album-concept même s'il n'en a pas l'air, un grand album digne d'Étienne Daho et de son écriture ciselée et ciselante.

Un album comme on en voit trop peu dans la chanson française, surtout depuis la disparition de Serge Gainsbourg. Si tu l'achètes pas... you are under arrest!

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Article d'origine:

C'est sur France Inter à une émission que normalement je n'écoute pas bien que parfois elle en vaille la peine, Eclectik ou quelque chose comme ça (je ne sais plus comment ça s'écrit exactement), que j'ai découvert une interview excellente d'Etienne Daho et la présentation de son nouvel album: "Les chansons de l'innocence retrouvée" avec extraits à la clef.

 

Ce qu'il y a d'extraordinnaire chez Etienne Daho, c'est que les années passent et ont passé depuis les années '80 mais sa voix reste toujours la même quant à son style musical il reste disco, mais s'affine vers une espèce de "disco noire"; à noter d'ailleurs que le titre original qu'il pensait donner à cet album était justement "Diskönoir".

 

Ce qui n'est pas contraire car si certes les titres disco français des années '80 (la New Wave) étaient à musique joyeuse, les textes dénotaient souvent d'une certaine désillusion, tristesse, mélancolie, gravité.

 

Bref, je l'ai acheté dans sa version FNAC, qui n'est rien de plus que la version DELUXE plus un titre sur un troisième CD en acoustique piano-voix. Là je dis, Etienne inquiète-toi. Car l'intérêt de ce titre est certes de nous montrer le travail de Daho depuis la composition pure sur piano jusqu'à l'arrangement final. Mais ça me rappelle un peu la même démonstration qui fut faite pour Serge Gainsbourg, notamment pour son titre "Initials B.B.", mais... après sa mort!

 

Mais parlons pas malheur: Etienne Daho se remet certes d'une complication hospitalière mais s'en remet bien!

 

Sinon, pour les habitués d'Etienne Daho le CD1 est une formidable démonstration de son savoir-faire mêlé de sagesse acquise. Quant à quelques versions différentes des mêmes titres sur le CD2, il fera le bonheur des DJs qui ne manqueront pas de vouloir le passer même dans des soirées plutôt Dance que Disco.

 

Bref l'album-découverte 2013, n'en déplaise à Stromae!

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